Le 2 mai eut lieu « […] l’enlèvement des mesures qui servaient à percevoir le droit de havage dû au seigneur […] »[1]. Une enquête fut ouverte, on fit surveiller le marché par la maréchaussée pensant ainsi calmer les esprits. Peine perdue, cette démonstration de « force » n’eut pas les effets escomptés. Le 23 mai, un de ces représentants de « l’ordre » ; le sieur P. Décugnière chargé de prévenir la sédition, s’étant rendu sur le marché de Nogent déclarait : «[…] qu’à peine il s’est présenté que la populace en grand nombre l’a entouré […] »[2]. Il dut fuir sous les insultes et les propos séditieux de plus de trois cents Nogentaises.