Le jeudi 15 juillet 1790, le procureur de la commune remettait à la municipalité une somme de 800# qui lui avait été remise par le receveur des tailles du Mans. La municipalité les remettait aux mains du Sieur Renard, receveur municipal, qui devait en prélever 372 pour paiement des boulangers qui avaient fourni le pain aux pauvres de la ville selon l’arrêté municipal du 12 juillet : voir la séance ici.
«[marge gauche en haut du feuillet 66 recto :
N.°93. Dépôt.
@.]
aujourd’huY quinZiéme de Juillet mil SePt cent quatre Vingt diX
Est Comparu Le Procureur de la Commune, Lequel a dit requis Le dePôt Sur Le Bureau qu’il a dePosé réellement une Somme de huit Cent LiVres qu’il auroit touchées Sur Le ReceVeur des tailles du Mans et dont Il auroit donné acquit Le tout en Vertu de la délibération du VinGt SePt MaY d.er dont Il a requis acte et s SiGné ./. odillard
Nous Maire et oFFiciers MuniciPaux Faisant droit Sur Le Requisitoire cY dessus aVons arresté que lad. Somme de huit Cent LiVres Sera remise Et DePosées auX mains du Sieur Renard Receveur De la municipalité Et que Mr Le procureur de La Commune qui Les avoit en main En Demeurera Dechargé, Et que Sur icelle Somme Il Sera PreleVé Celle de trois cent SoiZante douze Livres pour Par led. Sr Renard Payér Les BoullanGers qui ont Fournis Le Pain Des Pauvres Et Dont Lui Sera tenu Compte Sur Les quittances Des dits Boullangers a qui a eté[mot non déchiffré] par Le Dit receveur
Fait Et arresté Les Jour Et an dubois
Petithomme Le CamuSat
Carel Besniard
Renard
G.er MuniciPal»[1]