Le jeudi 23 septembre 1790, la municipalité ordonnait que dès lors le service de la garde nationale[1] ne se ferait que les dimanches, lundis, jours de fête ou de foire et seulement à la requête du corps municipal. Ne doutons pas qu’il s’agissait d’une tentative pour clore un épisode tumultueux ayant opposé, dans les semaines précédentes, la municipalité et les gardes nationaux à propos de la création de deux nouvelles compagnies : une de chasseur et une de grenadiers (voir entre autres la délibération du 13 août 1790 : ici).
«[En marge en bas du feuillet 93 recto :
N.°121.
Garde nationale]
aujourd’huyvingttroisiéme deSePtembremil SePt cent quatre vingt dix.
Les officiers MuniciPaux Soussignés assemblés auxquels aeté Communiqué une Requeste Presentée Par LesMessieurs Les officiers MuniciPaux et gardes nationaux decette ville à Messieurs de l’Etat Major et aPPortée Lejour d’hier Par Messieurs Lair Lieutenant Colonel et Commandant actuelde Lagarde nationale Pour L’absence de M. Le Colonel et Par M. Dureau Major, cette Requeste tendante à ce que Le Service deLa garde nationale ne SeFasse Plus dorenavant aPrès que les SiX ComPagnies n auront Fini le Service Journalier, que les Jours de Dimanches et Festes et Les Lundy et Jours de Foire
aété arresté et Permis Sur les Conclusions du Procureur delaCommune que led. Service de garde national après que les SiX comPagnies auront Fini le Service actuel Journalier ne SeFera Plus que Les Jours de Dimanches et Festes Et Les Lundy et Jours de Foire a condition néantmoins que lesd. Gardes nationales Feront montre LeService autant de fois qu’ils en Seront Requis ParleCorPs MuniciPal, etlad. PermisSion Seulement donnée Pour autant de temPs qu’il Serajugé necessaire.
Fait et arrestéà L’hôtel deville Lesjour Et an que dessus.
Odillard hardoüin Desnos
Treboil Groüasé
Carel Petithomme»[2]