Le samedi 11 décembre 1790, comparaissait devant la municipalité de Mamers le maître de la poste aux chevaux de la ville, le sieur Jacques Chesnais, qui demandait, suite à une constatation de membres de la municipalité, qu’il disposait bien de six chevaux selon les exigences d’une ordonnance dont la date n’est pas précisée ni même l’autoritéà son origine.
«[En marge vers le bas du feuillet 128 verso:
182
Comparution duSr Chesnais
Mt DePoste]
Ce même jour est Comparu LeSieur jacques Chesnais Mt entrePreneur et maitre dela Poste auX CheveauX [sic] de Cette ville qui daPrés que deuX des officiers MuniciPeauX [sic] +[rajout en fin de § : + qui Sont M.M. Le maire et mortier] SeSont transPortés Pour faire Lavisitte de Ses CheveauX [sic] et ont Reconnus quil enavoit SiX Conformement aCequil Lui est enjoint Par L’ordonnance du [pas de date][1]
Nous a Requis delui endonner unCertificat Ce que nous avons fait, Sur Les Conclusions du Procureur dela Commune
fait et arresté a lhotel de ville Lesdit jour et an que deSsus J. Guitrel
fleury Mortier Cɧesnais Granger deSemallé
Chartier Leproust Desageux
p.r dela Com.e Maire»[2]
[1] Nous n’avons pas trouvé de trace de cette visite mais de celle effectuée le 6 novembre 1790, pas les sieurs Carel de la Marre et Hardouin Desnos, dans la cadre d’un projet d’élargissement de la rue du Tripot nécessitant un réalignement du pignon de son établissement (voir ici)
[2] AD72 1MI 1343 (R129).